La greffe au féminin : suivi gynécologique et contraception
Cet article a été mis à jour début 2017, dans le cadre d’un groupe de travail impliquant notamment les Docteurs Zeina Chakhtoura et Isabelle Heard et le Professeur Anne Gompel, gynécologues.
La greffe au féminin : suivi gynécologique et contraception
L’insuffisance rénale, la dialyse et la greffe ont des conséquences importantes sur la “vie gynécologique” des femmes.
- En dialyse
Les troubles des règles sont très fréquents durant la période de dialyse. Selon les études, 30 à 60% des femmes dialysées n’ont pas de règles et seulement 10 à 24% d’entre elles ont des cycles réguliers. L’insuffisance rénale a en effet un impact hormonal important.
Il est possible chez ces femmes, après avoir réalisé des dosages hormonaux, de mettre en place des traitements spécifiques pour régulariser les règles. Il s’agit cependant de règles “artificielles”, il n’y a pas de restauration de la fécondité.
- Après la greffe
Dans la plupart des cas, les cycles menstruels se normalisent dans les cinq mois qui suivent la greffe et la fécondité s’améliore très nettement.
Il est donc nécessaire de mettre en place une contraception.
Or, la prise de charge contraceptive est souvent imparfaite après la greffe.
Ainsi, une étude brésilienne a par exemple montré que :
- Avant la greffe, 74% des femmes consultaient pour une contraception, elles n’étaient plus que 48% après la greffe.
- Et si 65% de ces femmes prenaient une contraception orale avant la greffe, elles n’étaient plus que 14% après la greffe !
Ces difficultés de prise en charge entraînent un pourcentage important de grossesses non planifiées chez les femmes transplantées (7,6%)…
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