En dialyse, la fertilité est abaissée et environ la moitié des femmes n’ont plus de règles. Pour les autres, la contraception reste nécessaire et son choix doit être décidé en lien avec le gynécologue et le néphrologue.
Après la greffe, la fertilité est le plus souvent restaurée. Certains médicaments immunosuppresseurs peuvent limiter l’efficacité et augmenter les effets indésirables (en particulier le risque infectieux) de certains modes de contraception.
Les possibilités, à discuter avec le gynécologue et/ou le néphrologue sont :
- la contraception par les hormones progestatives
- en prise orale
- délivrée par les stérilets (dispositifs intra utérins)
- délivrée par les implants (dispositifs placés sous la peau, le plus souvent au bras)
- La contraception mécanique
- les préservatifs masculins
- les préservatifs féminins
- le stérilet
- seuls les stérilets délivrant des hormones (progestatives) sont suffisamment efficaces pour être prescrits. La prise de corticoïdes n’est pas une contre indication absolue à leur prescription.
Pour certains médicaments immunosuppresseurs associés à un risque très élevé de fausse couche et de malformations foetales, il est recommandé d’associer deux contraceptions.