Ce qu’écrit P Boniface sur le snobisme anti foot :

“Les intellectuels ont traditionnellement considéré les sportifs avec commisération et plus encore, leurs collègues qui aimaient le foot. Dans le film Bananas, Woody Allen cache des revues cochonnes derrière des journaux sérieux pour conserver sa crédibilité. Mais pour éviter l’opprobre morale il y a peu encore, il était plus nécessaire de cacher des journaux sportifs que des revues érotiques. Les footballeurs sont rapidement pris pour des imbéciles, les supporters pour des beaufs ou des meutes alcoolisées et les intellos qui aiment le foot sont pris pour des dégénérés. Il y a longtemps que j’ai fait mon coming out. Ce qui suscite mépris et commisération de nombreux collègues. Ce n’est rien par rapport aux moments forts que j’ai connu grâce au football, dans la victoire comme dans la défaite. Ils sont des marqueurs émotionnels incomparables, toujours vécus collectivement. S’expriment dans le mépris des intellos pour les amateurs de sport, la peur, le malaise face aux joies corporelles et de l’effort physique, toutes passions qui peuvent devenir incontrôlées, surtout si elles sont collectives.”

Il fait aussi remarquer que les pays bien gérés réussissent mieux, comme le Ghana en Afrique, et que l’europe marque le pas avec la crise. En effet que penser de la France. Quant à Rosy, l’intervention salutaire de la FIFA va l’inciter à s’intéresser à de vrais sujets désormais.